Stic-Hebdo |
No 32. 25octobre 2004
En raison de la Toussaint et d'Halloween, le prochain numéro de Stic-Hebdo paraîtra le 8 novembre. |
Sommaire : Trois
questions à Roland de Conihout, Normae| Courriel
des lecteurs | L'actualité
de la semaine | Théories
et concepts | Enseignement
| La
recherche en pratique | Dans
les entreprises et les administrations | Manifestations
| Détente
"Le monde des services informatiques est un monde pragmatique où la logique de recherche et développement n'a aucun sens. Mais les bonnes pratiques peuvent dans une certaine mesure se formaliser et s'enseigner."
Stic Hebdo : Les idées sur les services informatiques ne se renouvellent pas. Depuis les années 1960, on rêve de prestations aussi fluides que celles d'EDF-GDF. J'espérais l'émergence de spécifications plus précises, voire d'offres sur étagère. Or le "on demand" me semble simplement renouveler le sempiternel "Venez chez nous, vous aurez tout"?
Roland de Conihout : Le concept on demand d'IBM (et les offres comparables d'autres fournisseurs), ce n'est pas "vous aurez tout", mais "Nous sommes capables de vous proposer des moyens techniques, l'accès à technologies et à des capacités de traitement et aussi des expertises, selon des systèmes de facturation qui sont proportionnels à l'évolution de vos besoins dans votre métier". Autrement dit, le prestataire propose de transformer les coûts fixes en coûts variables. Les investissements, l'engagement de dépenses de fonctionnement récurrentes lourdes (personnel, licences de logiciels) se conformeront à une logique synchrone avec les besoins du client.
Ce qui est étonnant, c'est que cette logique, où les prestataires essaient d'avoir un discours métier-client, intéresse les prospects au premier abord, mais suscite chez eux des réserves, dès qu'on entre dans les considérations pratiques. On pourrait même parler d'une sorte de schizophrénie : ils voudraient à la fois :
Le modèle ASP avait été conçu pour répondre à ce genre de demande. Mais il ne s'est pas réalisé parce que les prestataires qui voulaient démarrer cette activité n'étaient pas prêts à se lancer en dessous d'un seuil critique qui leur permettrait de couvrir leurs frais fixes. Ils assortissaient la facturation proportionnelle d'un droit d'entrée minimum. De leur côté, les clients qui envisageaient de recourir à ce modèle étaient des firmes nouvelles, par exemple des opérateurs de télécommunications, qui voulaient une proportionnalité complète. Pour les prestataires, cela aurait donc été un très gros pari sur la croissance, avec l'espoir d'une grosse ou très grosse marge en cas de succès. Comme ces projets ont été envisagés à l'époque de la "bulle Internet"... Quelques années plus tôt, on avait vu le même schéma avec le backup. Beaucoup d'acteurs voulaient se lancer, mais pas avant d'avoir trouvé la dizaine de clients qui rentabiliseraient à coup sûr leur première plate-forme.
S.H. Investissement, coûts fixes et variables, dissymétrie des attentes, seuil de lancement... n'y a-t-il pas là l'amorce d'une modélisation ? Ne serait-ce pas un travail intéressant pour des chercheurs, à la rencontre entre économie et Stic ?
R.C. Oui, mais le monde des services informatiques est ce qu'il est. Un monde pragmatique où la logique même de modélisation et plus généralement de recherche et développement n'a aucun sens. Je n'ai jamais vu une SSII travailler, indépendamment d'un contrat, sur une méthodologie d'optimisation de systèmes mutualisés et de facturations forfaitaires. Le marché des services informatiques est strictement tiré par la clientèle (user demand driven).
Le terme même d'investissement est un "gros mot" chez nombre de professionnels du service. Il est mieux compris chez les prestataires qui viennent du monde de l'industrie (IBM, EDS ou, dans une autre dimension, T-Systems, Thales ou Euriware). La notion de recherche et développement ne se concrétise que chez les éditeurs de logiciels, pour qui l'investissement intellectuel a sa logique. Mais, dans une SSII, on est à des années-lumière de réfléchir sur des modèles de mutualisation.
Le seul travail de fond connu est la méthodologie Itil (Information technology infrastructure library). Elle est due à un groupement d'utilisateurs, créé à l'initiative du gouvernement britannique, à un moment où il souhaitait rationaliser la gestion de ses moyens informatiques et leur externalisation éventuelle;
Ce groupe a recueilli les bonnes pratiques de management des systèmes d'information au sens large. Il y a bien eu là un travail de fond. Mais on ne peut pas parler de recherche, puisqu'il ne s'agissait pas de proposer des solutions nouvelles, mais simplement de répertorier ce qui se faisait de mieux. A la rigueur, on pourrait parler de recherche appliquée.
Des méthodes et standards comme Cobit ou CMM suivent tous des logiques comparables et cohérentes, mais dans des perspectives différentes de la spécification et a fortiori de la facturation. Il s'agit soit d'analyse et d'audit (Cobit), soit de certification relative (CMM). La démarche de cette dernière peut se comparer aux certifications de sécurité élaborées dans les années 1990 avec les normes Itsec.
Quant à ISO 9000, honnêtement, j'y croyais au début. Aujourd'hui, tout consultant ou tout avocat sait qu'un contrat d'externalisation doit comporter un plan d'assurance qualité. Mais, dans l'ensemble, les systèmes de certification ont fait écrire des kilomètres de reliures qui ne sont pratiquement jamais ouvertes, sauf à l'occasion d'un audit de validation ou de contrôle. Il est rare que le PAQ devienne un outil réel de pilotage.
Certains consultants partent du principe qu'il faut objectiver le niveau de qualité. Ils produisent à cette fin des batteries d'indicateurs, une centaine parfois (à mon avis, on ne peut en suivre sérieusement plus d'une douzaine). Cette logique a un certain succès dans l'Administration, parce que la logique de passation des contrats publics ne permet pas de négocier un contrat progressivement par un vrai dialogue avec les prestataires. Il faut que tout soit explicité à la signature du contrat. En outre, il règne là un climat de méfiance qui conduit les acheteurs à enfermer les prestataires dans un cadre contraignant et de faible granularité, dont la gestion est aux limites de l'impossible.
J'ai vu certaines équipes se lancer dans la capitalisation d'expérience, amorcer une industrialisation de leurs processus pour les rendre moins vulnérables. Mais il suffit du départ d'un homme pour que la connaissance soit perdue. Le rachat d'un prestataire par un autre peut avoir de ce point de vue des conséquences dramatiques. Une partie des meilleurs s'en vont, et tout ce qu'ils avaient construit comme guides de procédures et relevé d'expériences concrètes pourrit au fond des armoires. On revient alors à des procédures artisanales (sans toujours le savoir-faire du bon artisan), parce que c'est moins contraignant, et sans le compenser par un accroissement d'efficacité personnelle.
Dans l'état actuel de l'économie, je ne vois pas bien ce qui pourrait amener les acteurs à se poser la question autrement. Ces métiers sont très liés au court terme. Le simple fait de remettre en cause leur façon d'agir en appliquant des standards de facto est pour eux un investissement : formation des personnels, développement des procédures. Tous ne le font pas, bien que la pression des utilisateurs les conduise à s'y intéresser.
Ce qui me semble plus utile et plus réaliste, c'est une évolution les prestataires vers une vraie "vision services", à l'image de ce que les assureurs ont su faire pour passer à une logique d'assistance, pour passer du "rien sauf" au "tout sauf". Ou de ce que les hôteliers pratiquent de puis toujours : la façon de faire compte autant que le résultat technique obtenu.
Jusqu'à présent, le service informatique se conçoit comme l'exécution d'un certain nombre de prestations techniques. Il faut désormais combiner l'amélioration de la productivité et la satisfaction du client. Et cette satisfaction ne se mesure pas simplement par l'atteinte ou la non-atteinte d'objectifs pré-établis. Elle exige un mode comportemental, qui devient le vrai facteur différenciateur. Elle exige la proactivité, la capacité à proposer des solutions innovantes avant que le client les ait demandées, et a fortiori payées.
S.H. Iriez-vous jusqu'à monter un cours sur ces thèmes au niveau d'une université, du Cnam ou d'une grande école?
J'y ai pensé, mais il faut du temps. Avec mon ami Dario Tarantelli, nous avons élaboré des présentations et des contenus qui pourraient s'enseigner dans un milieu plus large que les séminaires professionnels. Je suis déjà intervenu au Cnam, mais c'était ... au milieu des années 1970, à l'époque de Crocus (auteur collectif du livre Les systèmes d'exploitation des ordinateurs, Dunod 1975), qui s'appuyait concrètement sur le système 64 de Bull, avec des concepts de sémaphore.... En outre, la modélisation n'est pas ma tasse de thé. Je suis un terrien, un pragmatique, je vois les choses comme on les vit au quotidien. Pour monter un cours sur les services informatiques, il faudrait sans doute que je trouve un partenaire plus orienté que moi vers la formalisation des concepts.
Propos recueillis par Pierre Berger
Compléments : Article Services de notre dictionnaire
Je suis en désaccord avec votre expression "la passion de plus en plus suicidaire pour les deux roues". Je ne sais pas ce que sont les statistiques, mais les deux roues sont d'excellents moyens de transports qui prennent moins de place que les voitures, et les motards ne sont pas suicidaires. Enfin j'en connais au moins un qui ne l'est pas. Bertrand Braunschweig
Dont acte. Et nous apprécions votre engagement positif au service de l'Asti, dont d'autres fidèles supporteurs utilisent le même moyen de transport. Quant à notre article, nous avons peut-être un peu forcé le trait pour faire image. La conduite automatisée des deux roues poserait d'ailleurs quelques problèmes de plus que celle des automobiles. A ma connaissance, aucun laboratoire de recherche ne s'est encore engagé dans cette voie. Pierre Berger
François Fillon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche, dans son discours aux inspecteurs d'académie et
aux inspecteurs pédagogiques régionaux au cours de leur réunion annuelle, a
déclaré : "Je ne prétends pas que l'usage des technologies de l'information et
de la communication soit une fin en soi. Elles ne sont qu'un outil, mais cet
outil est incontournable. Les réseaux de l'information irriguent notre
environnement immédiat. Ils formeront demain l'univers personnel et
professionnel de toutes les générations. L'Éducation nationale doit donc
poursuivre l'intégration de cet outil dans les pratiques pédagogiques et je vois
en cela une troisième priorité."
Le discours complet sur le nouveau site " loi.ecole.gouv.fr.
Jean-Mounet, président du syndicat patronal Syntec informatique, parviendra-t-il à convaincre ses confrères à investir dans la recherche ? Il l'a en tous cas proclamè dès son élection l'an passé, et rappelé à l'ouverture de son point-presse semestriel. Mais le dossier remis aux participants n'en dit pas un mot. Interrogé à ce sujet par Stic-Hebdo, il a répondu (selon nos notes) :" Il y a beaucoup de choses à faire, mais il est difficile de s'étendre longuement pour l'instant. Le Syntec remarque que le budget de la recherche consacré à l'informatique est très faible par rapport à celui des Etats-Unis, l'Europe étant inférieure de 20 milliard de dollars, alors que l'on est "dans les mêmes eaux" pour la pharmacie, l'automobile et l'aérospatial. Il faudrait :
"Il faudrait aussi augmenter la part des budgets publics de recherche affecté aux entreprises, qui est de 40% en Europe contre 80% aux Etats-Unis.
"Nous parlons de ces questions notamment avec le RNTL, et nous préparons toute une série de mesures que nous recommanderons aux pouvoirs publics. "
Il n'a pas été question d'un effort des SSII elles-mêmes, ce qui tendrait à confirmer le point de vue exprimée ci-dessus par Roland de Conihout (notre interview), comme il y quatre ans par Jean-Paul Figer (Cap Gemini Sogeti) dans Asti-Hebdo no 12 (novembre 2000) qui nous répondait : "Soyons clairs, de la recherche au sens strict, nous n'en faisons pas. Notre rôle, c'est de prendre les résultats de la recherche et d'en trouver les applications réelles le plus vite possible.". On peut rappeler aussi que les rapports sur ce point entre les SSII et les ministères (de la Recherche et des Finances) ont laissé quelques mauvais souvenirs, même si les problèmes ont été résolus à la fin du siècle dernier (Asti Hebdo no 9).
Mais est-il interdit d'espérer? En 1994, répondant à la questions de centraliens, Robert Galley, ancien délégué à l'informatique, déclarait "Le deuxième effet du plan calcul, souvent méconnu, est la naissance d'un secteur d'activité particulièrement brillant aujourd'hui : les sociétés de service informatiques. Grâce aux crédits du plan calcul, nous avons pu lancer "l'industrie du logiciel" et des sociétés comme Cap Gemini Sogeti sont les fruits de cette politique". Aujourd'hui, une Europe élargie, forte de l'expérience des pays fondateurs et mobilisant les bataillons compétitifs de ses nouveaux entrants (voir plus bas, note sur l'off-shore), ne pourrait-elle se donner à nouveau de grandes ambitions ? Attendons que le Syntec s'exprime spécifiquement sur cette question. P.B.
Organisé par le Paris ACM Siggraph (Professional and student chapter), se tient du 16 au 21 novembre prochain, au forum des Halles (Galerie et auditorium 300), le Salon d'automne de la création numérique se tiendra en interconnexion avec l'Idac (International digital art center, de Las Vegas).
Thèmes couverts : peinture, sculpture, multimédia, arts appliqués, design. Seront simultanément présents aussi le Siggraph travelling art show, le Computer animation festival (AGA, ET et AT, pour les initiés), le Polyagogic cyberspace (apprentissage). Il est peut-être encore temps de s'inscrire pour y participer comme artiste ou exposant. Toutes informations.
Rappelons :
Selon un rapport publié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, il existe environ 800 000 robots industriels dans le monde et ce chiffre devrait être porté à près d’1,1 million en 2007 au terme d’une croissance annuelle de 6 %. Le Japon est largement en tête de ce classement.
Les robots à usage domestique vont connaître une véritable explosion d’ici 2007. Globalement, leur nombre passerait de 1,3 million en 2004 à 6,7 millions en 2007.
(source Unece et IFR). Article dans ITR Manager
L'objectif de ce livre est de donner à tous ceux qui ont la charge d'une maîtrise d'œuvre la méthode et les recommandations nécessaires au succès de leur mission.
L'art numérique, par Christiane Paul. Thames & Hudson. Paris 2004
L'auteur (conservatrice adjointe au Whitney museum de New York). s'attache à décrire l'évolution de l'art numérique depuis son apparition dans les années 1980 et propose des pistes quant à son avenir. Elle distingue les artistes qui utilisent le numérique comme outil pour créer des formes traditionnelles de ceux qui l'envisagent comme un médium à part entière, qu'ils manipulent pour produire des formes d'art inédites ; elle dresse, ce faisant, un panorama des oeuvres et des artistes. Les problématiques de la collection, de la présentation et de la conservation des oeuvres sont analysées, ainsi que les thèmes propre à cette forme d'art : interaction, vie artificielle, militantisme social et politique, réseaux et téléprésence.
Jeux vidéo et médias du XXIe siècle : Quels modèles pour les nouveaux
loisirs numériques ? par Stéphane Natkin. Vuibert. 112 pages, 15 euros.
Quelle sera la forme des médias interactifs du XXIe siècle, pour quels
publics et pour quel type de contenus ? Auront-ils un impact social aussi
déterminant que le cinéma, la radio, le téléphone et la télévision au XXe siècle
? Donneront-ils naissance à de nouvelles formes de création artistique ?
L'univers des jeux vidéo est un moyen d'approcher cette évolution des médias de
demain. Le jeu vidéo est en effet le seul média interactif qui ait trouvé un
auditoire, un contenu et un marché. Les jeux vidéo sont les premiers à utiliser
des mécanismes de comportements collectifs dans des univers de fictions
interactives, les premiers à expérimenter la convergence des médias classiques
(presse, télévision, radio), de l'Internet et des moyens de communication
interpersonnelle (courrier électronique, téléphone). Le jeu vidéo est donc le
champ expérimental de la communication de demain.
Programmation mobile avec C# et .Net. Pocket PC, Smartphone et Tablet PC. par Julien Bakmezdjian et Anthony Mauclerc. Dunod.
Le sujet de ce livre est la programmation d'applications mobiles pour Pocket PC, Smart Phones, Tablet PC sous Windows Mobile et XP, en C# sous l'environnement de développement .NET. Les auteurs font des recommandations sur la conception des applications avant de présenter les aspects techniques de la programmation, du débogage et du déploiement. L'intégralité des sources est disponible sur le Web.
A notre connaissance, c'est le premier ouvrage sur ce thème (voir l'article de notre dictionnaire)
La pratique du home studio - Guide de choix et de mise en oeuvre. par Franck Ernould. Dunod 2004
Quels micros adopter pour la guitare acoustique ? Comment les placer ? Comment choisir sa console et l'interfacer avec une carte son ? Sur quels critères choisir un multieffet, un égaliseur ? Dans quel ordre placer les effets ? Comment souder ses câbles ? À quoi sert un compresseur multibande ? Comment avancer un mixage ?
L'auteur explore les domaines auxquels est confronté un home studiste, du choix de la configuration à son évolution, en donnant de nombreuses pistes pour mieux utiliser la console, les micros, les enceintes, les processeurs et multieffets. Tous les aspects de la production musicale sont évoqués. Un accent plus particulier a été mis sur l'enregistrement et le mixage, traités de manière exhaustive sur plusieurs chapitres.
Les documents publiés, notamment le site de l'exercice ne donnent pas de précision sur les technologies informatiques utilisées, sauf un comuniqué de Thalès citant le réseau Aristote.
Une fois de plus, un nouveau clavier d'ordinateur tente de se faire une place en rappelant que le clavier standard Azerty n'a rien d'économique, bien au contraire. Mais l'importance du parc et des habitudes acquises ont toujours interdit la percée significative de concurrents. En 1976, par par exemple, était proposé le clavier Marsan, conçu sur des bases ergonomiques sérieuses (Voir l'article de Jean-Jacques Maleval dans Informatique et Gestion de novembre 1976). Il fut expérimenté par la Gendarmerie nationale, et son promoteur n'a pas renoncé à son projet (taper "clavier Marsan" sur un moteur de recherche). Mais il reste une curiosité, de même que le clavier Neuville, d'une semblable inspiration. Au début des années 1980, le minitel a été proposé avec un clavier alphabétique qui n'a pas emporté l'adhésion. Le clavier ABCDEF, proposé pour 34,90 euros, et médaillé de bronze au concours Lépine des inventeurs, devrait échouer de même. A moins que, par un miracle de la Toile qui permet à son inventeur de le vendre directement sur Topachatmalin (mais le site ne semblait pas à jour au moment où nous avons testé ce lien).
Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) vient de créer une mission temporaire pour l’intégration de la réforme de la formation professionnelle continue en réponse au contexte crée par l’accord national interprofessionnel et la loi relative à la formation professionnelle tout au long de la vie.
Cette mission qui est rattachée à Jérôme Chapuisat, directeur délégué du Cnam, est placée sous la responsabilité de Vincent Baholet, directeur des centres Cnam de Bretagne et de Pays-de-la-Loire et Anne-Marie Charraud, ingénieur d’études. *
Ces responsables travailleront en étroite collaboration avec les correspondants des quatre pôles d’enseignement et de recherche du Cnam, qui sont chargés chacun dans leur domaine de contribuer à l’intégration de la réforme. Pour le pôle sciences et technologies de l’information et de la communication, le correspondant est Jean-Pierre Arnaud, professeur titulaire de la chaire de réseaux (arnaud@cnam.fr)
La Diffusion Paris 7 signale plusieurs parutions relatives à l'e-learning :
Sur le site de l' EPI : le rapport Thélot, approcher une langue non européenne (le japonais) avec un outil interactif, les logiciels libres, l'enseignement scientifique et technique dans la scolarité obligatoire : école et collège (Académie des sciences), guide d'utilisation pédagogique du PDF
Rubrique réalisée avec la collaboration de Jacques Baudé
Anne-Marie Rouzeré signe un dossier "grandes écoles" dans Le monde informatique du 15 octobre intitulé Partenariats, face à la nouvelle donne des pôles de compétitivité. Résumé : "Avec les mesures annoncées par le gouvernement pour mettre en place une stratégie industrielle fondée sur le triptyque recherche-formation-innovation, enseignants et jeunes diplômés devraient voir s'ouvrir le porte des entreprises plus largement, pour des projets, stages et autres formules d'accompagnement... innovantes aussi ? ". Notons dans le dossier deux articles plus particulièrement consacrés à la recherche :
Le point-presse de Syntec-Informatique a apporté des précisions sur ce concept et sur les conséquences que cette pratique peut avoir pour les firmes françaises. Il commence par préciser les définitions : l'offshore est une "prestation réaliser à l'étranger et "utilisée" en France pour réduire principalement les coûts. Ce n'est ni l'accompagnement de clients à l'international, ni le développement pour les besoins du marché local.
L'offshore a un impact différent selon les métiers :
Les acteurs sont de plus en plus réalistes :
L'impact sera limité en volume:
On voit se développer un "sourcing à la française" (Sainte francophonie !), avec prédominance des centres en région, attractifs pour les employeurs par rapport à la région parisienne en raison des infrastructures moins coûteuses et de la stabilité des personnels. Et les pays asiatiques sont désormais moins recherchés, au profit de pays qui offrent une "proximité culturelle", notamment l'Espagne (dont les coûts restent les moins chers d'Europe), l'Europe de l'Est et des pays francophones méditerranéens, à commencer par le Maroc.
Consultez le site des associations fondatrices de l'Asti, où vous trouverez les manifestations qu'elles organisent.
Pour les manifestations TIC en rapport avec l'enseignement et la formation, consulter le site Educnet.
Hommage à Niepce, qui y naquit, Chalon organise les Nicephore days du 24 au 28 novembre sur le thème : art, patrimoine, architecture : de la numérisation à l'immersion. Technologies, recherche, applications, création. Le colloque scientifique sera inauguré le 25 novembre par Philippe Quéau (UNESCO, Moscou) et Flavia Sparacino (MIT MediaLab Boston / Sensing Places, Palerme). A l'occasion de l'ouverture des "Nicéphore Labs" douze ateliers thématiques sont proposés :
La 7e édition du Forum intégration se tiendra du 24 au 25 novembre au Cnit Paris la Défense sur le thème " De l’urbanisme des SI à la réalisation de projets informatiques". Interviendra en particulier Vincent Lacroix (responsable du pôle architecture, Capgemini) sur le thème "L’architecture orientée services (SOA) permet de créer des services partagés, réutilisables et répartis. En quoi une conception fondée sur SOA accroît-elle l’avantage concurrentiel et l’efficacité de l’organisation des grandes entreprises ? - Cas concrets de mise en œuvre d’architectures SOA."
Récemment, un de nos lecteurs, que nous ne nommerons pas mais qui nous a autorisés à raconter l'histoire, nous envoie un sec message "Unsuscribe", à la réception de notre alerteur hebdomadaire. Un peu surpris, nous suspectons un piratage de notre liste d'abonnés... mais comme il est le seul à protester, nous le supprimons de notre liste et nous lui demandons des précisions. Il nous répond qu'en fait, il s'est bien abonné, mais que le titre de notre message (interview sur Robopolis) lui avait semblé trop éloigné de ses préoccupations pour lui être vraiment destiné, et qu'il donc cru que c'était du spam.
Il est à nouveau sur notre liste d'abonnés, et espérons le conserver longtemps comme un fidèle lecteur. Mais cela montre à quel point l'explosion du spam nous conduit à des comportements parfois impulsifs à l'ouverture de notre boite aux lettres. P.B.
L'équipe de Stic-Hebdo : Directeur de la publication : Jean-Paul Haton. Rédacteur en chef : Pierre Berger. Secrétaire général de la rédaction : François Louis Nicolet, Chefs de rubrique : Mireille Boris, Claire Rémy et Armand Berger. Stic-Hebdo est hébergé par le LRI et diffusé par l'Inist.